Le collectif inAfrique est un réseau de chercheurs pluridisciplinaires, fondamentalement indépendant, œuvrant à construire une alternative africaine à l’actuelle trajectoire numérique mondialisée. Il promeut un numérique fondé sur l’intégrité, l’intégration régionale et l’inclusion des citoyens africains dans la définition, la gouvernance et la création technologique (cf. « ubuntu »).
Une autre vision du numérique en Afrique est possible
Le collectif organise une conférence inaugurale le 19 septembre 2025 à Paris, autour du thème : « L’Afrique numérique est très mal engagée ; elle était pourtant bien partie ». Ce constat critique ouvre un cycle de conférences sur :
Et s’il fallait reconquérir la force de l’usage et la conception proprement africaine de la technocommunication? Décoloniser les savoirs de l’usage et la conception de la technologie.
Le collectif organise une conférence inaugurale le 19 septembre 2025 à Paris, autour du thème : « L’Afrique numérique est très mal engagée ; elle était pourtant bien partie ». Ce constat critique ouvre un cycle de conférences sur :
Et s’il fallait reconquérir la force de l’usage et la conception proprement africaine de la technocommunication? Décoloniser les savoirs de l’usage et la conception de la technologie.
Les quatre phases du processus de domestication du numérique en Afrique
Baromètre 2025 de l’intégrité numérique en Afrique (« Pour une Afrique numérique intègre, intégrée et intégrative)
La technicité africaine à l’épreuve des « courtiers du développement » : repenser et se ré approprier les savoirs et l’éducation numérique?
Inclusion numérique soutenable : comment évaluer & capitaliser les innovations dans la perspective des droits numériques?
Désinformation, manipulation? Une résilience africaine à partager au monde des réseaux sociaux et algorithmiques #LesNouveauxMédiasDeLaHaine.
Un cadre d’action pour une Afrique numérique soutenable
Créé dans les années 2000, inAfrique réunit des spécialistes en sciences sociales et en ingénierie du numérique autour de l’enjeu de l’intégrité numérique africaine. Le collectif se distingue par une approche indépendante, transdisciplinaire, à la fois pragmatique et critique, au service d’une souveraineté technologique, cognitive et culturelle du continent. Il dénonce la dépendance aux standards, modèles et infrastructures conçus ailleurs, qui affaiblissent l’Afrique sur les plans scientifique, économique, épistémique et environnemental.
Le réseau appelle à concevoir des modèles endogènes d’innovation numérique fondés sur 1) les besoins des sociétés africaines) 2) les patrimoines culturels et cognitifs; 3à) une technologie socialement et écologiquement responsable.
La vision d’inAfrique s’ancre dans une philosophie du numérique comme commun social, non comme marchandise. Elle s’appuie sur des valeurs comme l’Ubuntu, la dignité des citoyens connectés, la justice cognitive et la résilience collective. Le collectif milite pour une coopération internationale décentrée, fondée sur la solidarité et non sur la compétition technologique.
3. inAfrique : un laboratoire social, critique et prospectif
inAfrique propose des actions concrètes, notamment 1) un séminaire mensuel et un baromètre continental sur l’intégrité numérique, 2) une recherche participative sur les usages, savoirs et vulnérabilités numériques ; 3) un centre de ressources et des espaces d’échange pour favoriser la co-innovation et plus particulièrement la participation des communautés et des territoires marginalisés dans le processus numérique ; 4) des actions de plaidoyer en faveur d’une politique numérique panafricaine partagée.
L’association vise à produire une intelligence collective africaine sur les grandes questions du numérique : inclusion, régulation, souveraineté, conception éthique, lutte contre la haine et la désinformation. Elle insiste sur la valorisation des savoirs africains, sur la participation citoyenne et sur la nécessité de sortir d’un mimétisme technologique envers le Nord.
4. Chantiers en cours & livrables attendus
Parmi les projets en développement : 1) une veille sur les médias de la haine, lcyberviolences et atteintes aux droits ; 2) une unité de valorisation des africains sur le numérique, pour documenter les pratiques innovantes locales (bricolage numérique, frugalité, sobriété, IA située, etc.) ; 3) une école africaine du numérique promouvant une pédagogie ancrée, inclusive et critique ; 4) production de contenus et objets numériques porteurs de sens social, écologique et culturel.